Ce qu’on s’attend de vous lors de votre emploi en finance

Vous avez enfin décroché votre premier emploi (ou peut-être un stage). Premièrement, félicitations, car obtenir votre premier job est sans doute une des étapes les plus difficiles à franchir. On vous a choisi car vous avez démontré que vous êtes intelligent, vous vous êtes démarqué de vos pairs, etc, etc… donc vous avez bien des raisons d’être enthousiaste. Mais comme le savez peut-être le secteur de la haute finance (comme tout secteur compétif d’ailleurs) est sévère et parfoit un peu brutal (l’expression Lead, Follow or Get out of the way est la règle d’or en banque d’affaires). Voici alors quelques conseils pour ne pas perdre ce précieux premier emploi, ou du moins pour ne pas trop souffrir. Ce qu’il savoir c’est qu’il existe plusieurs règles invisibles du secteur financier. On ne vous les explique pas au début de votre carrière et vous ne les trouverez certainement jamais dans les pages de recrutement officiel des employeurs car elles sont assez rebutantes. Votre véritable job est de tout faire pour minimiser le stress de tous ceux au-dessus de vous. Concrètement, cela veut dire : (A) Tout produire ce dont on vous demande – que ce soit de la petite recherche dans bloomberg ou bases de données, calcules simples, mise en page d’une présentation à longues présentations et modèles financiers produits la nuit … C’est l’ironie de ces premiers emplois. On vous choisi car vous êtes intelligent et avez probablement une personnalité interessante, mais personne ne veut vraiment entendre vos opinions ou vous entendre. Vous n’êtes là que pour produire, produire, produire (en anglais, execute, execute, execute) et non pour penser. Pensez un peu que votre à l’armé pour les trois premières trois années de votre carrière, et ça aide à moins souffrir. (B) De tout produire rapidement. C’est un des règles invisibles de la haute finance. Car le stress est si élevé, on valorise l’exécution rapide plutôt le travail de bonne qualité. Ce n’est pas dire que le produit final peut être mauvais, mais que vos supérieurs préféreront toujours vous demander de retoucher votre travail fait à 50% que de s’impatienter à attendre un travail à 100%.

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